Amer Shomali est né en 1981 au Koweit et a grandi dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, en Syrie. Toute son enfance a été bercée par les récits de ses parents sur la Palestine. Nourri de ces histoires pleines de rebondissements, souvent tragi-comiques et fasciné par les personnages de BD tels que Astérix ou Tintin, Amer s’est construit une Palestine fantasmagorique d’où surgissent les figures héroïques de cet univers imaginaire et irrationnel.

Muni d’un bachelor en architecture de l’Université de Birzeit, puis d’une maîtrise en Arts de l’Université de Bournemouth (GB), il s’est installé à Ramallah, où il travaille comme concepteur multimédia à l’Université de Birzeit et à Zan Studio. Cet artiste multidisciplinaire utilise à la fois l’art conceptuel, la peinture, les médias numériques, les films et les bandes dessinées pour explorer et rendre compte des questions socio-politiques palestiniennes.

Les 18 fugitives est son premier long métrage qu’il réalise avec le cinéaste canadien Paul Cowan.

«Paul et moi n’avons ni le même âge ni le même humour. Cette différence a été une valeur ajoutée et nous a permis d’aboutir à un récit compréhensible pour les Occidentaux sans que cela soit ennuyeux pour les Palestiniens».